Iran 13 frontieres

Nous quittons Van le matin de bonne heure, nous avons l'intention de faire les 300 Kms qui nous sépare de l’Iran dans la journée, on nous a conseiller de ne pas traîner, nous avons remarquer une différence dans l'attitude des turcs Kurde….

Après 300 Km de route montagneuse, nous arrivons à la frontière turco/iranienne. Nous sommes a Essender dans le sud-est de la Turquie, nous passons par cette frontière pour nous éviter de payer la carte gasoil (de 400€),une taxe de compensation que  l'état iranien demande aux touristes afin de compenser la différence très importante du prix du gasoil.

Passage sans problème de la frontière, après  réalisation des différentes formalités administratives, c’est-à-dire remplissage d'un questionnaire sur notre trajet prévu dans le pays, prise des empreintes, remplissage du carnet de passage en douanes (ce document est demandé par certain pays pour éviter l’importation de véhicule). Je passerai la frontière a pied avec les enfants dans les locaux pendant que José passera le camping-car a l'extérieur. José aura la chance d'avoir la visite d'un douanier pour l'inspection du véhicule auquel il répondra à chaque question posée, je ne comprends pas. Le douanier lui conseillera quand même d'apprendre un minimum d'anglais. Les douaniers ont été sympa avec les enfants et leur ont donner des chocolats et m’ont fait remarquer que mes cheveux devaient maintenant être recouvert par un foulard. Le passage en douane a durée une heure. Nous passerons notre 1 ère nuit à 40 Kms de Serow à Umiye.

Après une 1 ère nuit calme dans la rue,nous partons a l'aventure, il nous faut du change car en Iran la carte bleu ne fonctionne pas. Nous avons juste oublié une chose très importante on est vendredi et toutes les banques sont fermées. Nous attendrons le lendemain pour le change, pourtant des personnes bien intentionnées nous ont proposé d'échanger nos euros contre des rials a 10 fois moins que le cours…nous n'avons pas accepté et ils avaient l'air très déçu.

Nous apprendrons plus tard que les gens ont pour habitude de parler de l'argent iranien de 2 façons; la 1 ère officielle est le Rial, très peu employée ,l a 2 ème est le Tuman que les gens emploient  tout les jours avec un zéro de moins. C'est-à-dire  10000 Tuman correspondent a 100000 Rials , un peu comme en France quand on est passé de l'ancien au nouveau franc, il faut juste le savoir. Pour info 1 euros =41900 Rials.

Nous passerons l'après-midi au lac salé de Umiye , un lac dont la densité de sel est 2 fois plus importante que la mer. Aucune vie n'est possible dans cette eau, nous verrons d'ailleurs beaucoup d'oiseaux mort sur les rives. Les bords du lac sont remplis de cristaux de sel, il existe 2 lacs comme celui-ci , un en Iran et  l'autre aux États-Unis dans le département de l'Utah .
Sépia aura un mauvais souvenir de ce lac , nous n'avons pas pensé qu'il pourrait la rendre malade, elle a été se promener au bord et s'est léchée les pattes , et le lendemain fût problématique , elle ne voulait pas  manger, vomissait, puis dans l'après-midi après avoir bu beaucoup d'eau elle s'est remise à vomir puis plus rien. Ouf.. Car en Iran les vétérinaires  ne sont pas nombreux.( Nous ne voyons plus de chiens  ni de chats errants.)

Nous visiterons le grand bazar de Tabriz à la recherche d'une carte du pays, comme nous ne trouvons pas , nous demandons de l'aide , on nous emmènera de boutique en boutique mais rien en anglais que des cartes en Persan.
Nous passerons la nuit à coté d'un parc ou un musée archéologique est en construction.

Halte en fin d'après-midi dans cette ville sur notre route pour Téhéran. Nous sommes stationné sur un parking et en face je vois des machines à laver , j'en profite pour demander si c'est possible de me laver un peu de linge . La dame ne comprend pas , finalement c'est son neveu qui traduit et là je comprends pourquoi elle ne comprend pas . C'est un magasin de réparation et non "une laverie" aie il pourrait l'écrire autrement qu'en persan sur la porte…

Finalement elle nous invite à manger chez elle et on en profite pour faire une machine…

Le repas fût excellent, nous avons manger traditionnellement sur le sol. Merci encore a Naser et sa femme Fatimeh pour ce moment chaleureux partagé avec eux.

Circulation très fluide , bizarre Téhéran a pour réputation d'être toujours embouteillé et très pollués!!!
Nous allons a l'ambassade d'ouzbekistan pour demander nos visa et la nous apprenons que toute la semaine est férié a cause de norouz (nouvel an perse) . Il faut attendre le dimanche 06 avril . Nous décidons donc de partir au bord de  la mer caspienne.

Tour Milad

Nous sommes sur le bord de la mer Caspienne, le temps est maussade pourtant beaucoup de personnes ont plantées leur tente dans les parcs avoisinants. Les iraniens profitent de ces quelques jours de vacances pour être dehors,surtout qu'une de ces journées est appelée journée  de la nature.

Par le plus grand des hasards, j'irai faire les courses dans une petite superette, ou le gérant parle français. Nous en profiterons pour nous renseigner et collecter des informations sur le pays.. Harimi et sa femme parlent très bien français car ils ont étudié tout les 2 a l'université de Toulouse. Ils nous proposeront de partager leur repas avec leur belle et grande famille, ceux que nous ferons volontiers tellement leur accueil fût chaleureux et convivial. Le repas était excellent,on apprécie de plus en plus la cuisine iranienne.
Harimi nous proposera une carte sim afin de pouvoir téléphoner en Iran.
Pour le soir nous décidons de dormir a coté de personnes qui ont posé leur tente dans la rue, mais la police en a décidé autrement, les policiers nous demande de nous déplacer dans une autre rue beaucoup plus animé (ce qui  déplait  car on voudrait bien dormir). On se déplace . Puis vers minuit, ça frappe à la porte , c'est encore la police, un des agents nous dit qu'on ne peut pas dormir dans la rue pour une question de sécurité!!! Il nous demande de le suivre 100 mètres plus loin dans un parking surveillé, et là il nous demande nos passeport et passe un temps infini a écrire tout ce qu'il voit comme info sur nos 4 passeports, il veut en plus qu'on aille le lendemain au commissariat pour faire la photocopie de nos passeport…(je crois qu'on a oublié).

Retour sur Téhéran par une route de montagne, ou l'on se serrait cru sur un circuit de rallye . Les vieux démons de José se sont réveillé et la attention, par la droite par la gauche tout est permis. Il faut préciser une chose très importante les iraniens roulent n'importe comment, les lignes blanches n'existent pas , les feux rouges sont toujours verts, de 2 files on passe a 3 sans problèmes, la conduite est très sportives et demande une concentration extrême…

Nous ferons la rencontre d'une famille iranienne qui vit en Finlande , là pour les vacances , ils voulaient des renseignements concernant le carnet de passage en douanes, ils ont un camping-car en Finlande et voudrait venir au pays avec, nous discuterons autour de délicieuses glaces.

Le lendemain nous allons déposer notre demande de visa à l'ambassade ouzbek et il nous la refuse car on a pas de lettre de recommandation de notre ambassade . Donc direction l'ambassade de France pour cette lettre qui engage l'état français sur la bonne moralité de ses ressortissants . Avec cette lettre on peut demander un visa de tourisme alors que nous voulions juste un visa de transit,finalement nous décidons que nous passerons 1 mois en Ouzbékistan.

Dépôt du dossier a l'ambassade ouzbek, nous pourrons récupérer nos visa dans 7 jours.

Départ de Téhéran en direction du sud.

Lors de notre pause de midi sur le bord de la route,visite de l'armée aussi présente sur le territoire que la police .On commence a bien les connaitre car ce n'est pas la 1ère fois qu'on les vois, contrôle des passeports puis le conseil faut pas s'arrêter n'importe ou……

Petite ville sur notre route que l'on pensait tranquille…Mais un camping-car ce n'est pas courant. Nous rencontrerons Noze et Marhi et leur fils qui nous inviterons à partager leur repas,ce que nous ferons avec plaisir. L'homme Marhi travail dans une fabrique de tapis persan et Noze dans la céramique, leur fils de 9 ans va a l'école ou il commence a apprendre l'anglais . C'est une famille très croyante, les photos des Ayatollah sont très présente,  Je pourrais avec l'autorisation du chef de famille ôter mon foulard pour manger . Le repas fût encore une fois excellent, encore merci à cette famille de nous avoir invité.

Nous avons trouvé une rue tranquille pour dormir, enfin presque … Comme d'habitude la police vient frappé a minuit a notre porte, interdit de dormir dans la rue trop dangereux…(pour nous c'était surtout trop bruyant .. le bouche a oreille faisait qu'un trafic de moto et de voiture s'était installé pour voir le camping-car). Nous sommes encore obligé de suivre la police jusqu'au commissariat ou nous dormirons sous la surveillance d'un garde armé d'une mitraillette.(pas obligatoirement rassurant).
Le mot d'ordre pour la police pas de problème avec les touristes il faut y faire très attention.

Départ par l'autoroute pour Ispahan ancienne capitale de  l'Iran . Dans l'après-midi accident avec une voiture ou deux nous n'avons pas vraiment vu le 2ème véhicule . Ils ont juste essayé de nous doubler a deux de front, et comme c'était une deux voies c'est pas passé . De notre coté José a réagi a temps et accéléré au bon moment et a donc limité les dégâts. Nous avons eu le pare-choc arrière gauche de cassé . Alors après ce fût long très long (on s'en fou on est en vacance et on a tout notre temps…) pour savoir qui aller nous payer les réparations . Une des voitures s'est enfui et celle qui est restée se disait non responsable . Mais les différentes polices, armée que nous avons vu n'avait pas l'air d'accord avec le conducteur. Finalement a 20H la dernière police que nous voyons on du convaincre le conducteur,e t nous sommes parti ensemble pour faire réparer . Le carrossier  était encore ouvert a 21H, et il nous a très bien réparé le pare-choc , selon José c'est du bon boulot (et si José le dit ça doit être vrai, pour ceux qui le connaisse bien il est très maniaque).

Le lendemain nous partons a l'assaut de cette très belle ville, nous allons voir la place royale classé par l'Unesco, un monument de la vie socioculturelle persane durant l'ère des Safavides. Construite par le Shah Abbas 1er le Grand au début du 17è, cette place est entourée d'arcades dans lesquelles se trouve des dizaines de petits magasins ou vêtements et mêlent.
Nous nous promènerons aussi sur les bords de son fleuve, aménagé de parcours pédestre et sportif.

Photo 8.3 (en attente de réception des photos)





un peu de sport le matin ça fait du bien.




Le choix est difficile...

Visite de la cité antique de l'époque de Cyrus le Grand .De très belles colonnes bien conservée,un beau site encore en rénovation.

Nous continuons notre remonté sur la capitale, sur la route nous ferons le plein de notre bouteille de gaz pour 1.30 euros service compris.
Sur l'autoroute nous rencontrerons par le plus grand des hasards Anaïs et Julien deux camping- cariste dont nous avions fais la connaissance en Turquie, il y a quelques semaines . Finalement le monde est petit. Il faut avouer que nous avons un peu le même projet, aller en Asie, et donc nos routes se suivent et se croisent parfois, c'est avec un grand plaisir que nous avons partagé le thé ensemble ainsi que nos expériences .

Ca y est nous avons récupéré nos visa ouzbek, et allons sur notre lancée demander ceux du Turkménistan.
Dans l'après-midi nous rencontrerons Amzel,u ne dame charmante qui nous aidera a trouver un vétérinaire pour que l’on puisse acheter des croquettes pour Sépia (il y a tellement peu de chien en Iran qu'il n'y a pas d'alimentation pour chien dans les magasins) , puis elle nous invitera a prendre le thé chez elle. Notre sujet de conversation tournera autour de la médecine, elle est gynécologue et son mari ORL.

Excursion sur une petite route de montagne non loin de Téhéran, pour voir le village de Abas tout au bout de la route. Ce village est très fréquenté par les amoureux de la montagne et de la randonnée.

Dans l'après-midi nous ferons connaissance avec Sivan et sa fille de 10 ans Kimia. Ils nous inviterons a prendre le thé chez eux, enfin c'est ce que j'avais compris . Finalement nous ferons connaissance de la maîtresse de maison Jalé qui nous invitera à partager le repas qu'elle a préparé, il est 16h et nous passons a table (sur le sol) , ils sont si gentil qu'on ne peut pas refuser.

Le repas est très bon. Ils ont une deuxième fille Kiana de 8 mois. Sivan travail dans le village il tient un magasin d'électroménager.

La discussion tournera autour de la beauté du pays et du manque de liberté pour le peuple iranien. La monnaie le Rial est tellement bas par rapport au autres monnaies des autres pays qu'elle ne permet pas au gens de sortir du pays. Si les gens veulent voyager il faut qu'ils prouvent qu'ils ont un billet d'avion retour et une grosse somme d'argent sur leur compte en banque….

Visite du musée de l'armée et de l'équipement militaire iranien a Téhéran;

Départ pour Machad 950 Km ,nous les ferons en 2 jours. La route est très empruntée par les camions, elle n'est pas en très bon état, José doit souvent changer de file pour que l'on soit moins secoué. Le paysage commence par de la moyenne montagne,puis le désert ,de grandes étendues planes et arides. Des panneaux nous avertissent de la présence de guépards dans le désert et de dromadaires,nous ne verrons qu'un des deux animaux…