Le 28.02.2018 Villa Leyva.
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Le 28.02.2018 Villa Leyva.
Ici le paysage change , les pâturages vert ont laissé place à des champs plus arides , les collines alentours sont dépourvues de végétations . Les maisons du villages sont peintes en blanc et les rues sont pavées par de gros cailloux . Bien sur devenu très touristiques ici les attractions pour occuper les touristes sont nombreuses ( quad , chevaux..).
Le 03.03.2018 Barrichara.
Ville du même style que villa Leyva , rue pavée maison blanche, beaucoup de touristes et un beau point de vue.
Après quelques jours d'arrêt et la rencontre de Barnabé et sa famille des américains de Californie en voyage sur les routes , nous partons cette fois en direction de la mer Caraïbe.
La route est longue et chargée de camions qui doublent seulement dans les virages , les arrêts en bord de route sont quasiment impossible , les fossés de chaque côtés sont infranchissables ,il est tard nous bivouaquerons dans la cour de personnes qui habitent le long de cette route.
Les paysages se succèdent montagnes puis plaines arides. Nous quittons cet axe très fréquenté et prenons la route qui longe la frontière avec le Venezuela , d'ailleurs la situation politique de ce pays est telle qu'une grande partie de la population migre en Colombie , cela se ressent par un climat d'insécurité .Dans la ville à chaque feu nous sommes assailli par des laveurs de pare-brise dans une même journée la vitre est lavée 5 fois malgré notre refus.
Nous ferons notre halte pour la nuit à Valledupar, c'est une grande ville nous trouvons un stationnement proche d'un commissariat de quartier , nous y serons jusqu'a 21h , puis la police viendra nous demander de partir , je leur explique que nous avons besoin d'un endroit sûr pour passer la nuit , le policier me répondra j'ai des ordres qui viennent de politiciens qui habitent non loin de là et ils ne veulent pas nous voir dans leur quartier et le policier me précisera ils payent cher pour cela. Donc la police est payé pour faire bouger ceux qui gênent. Nous ne sommes pas décidé à quitter cette zone , il fait nuit et chercher un bivouac c'est toujours galère, nous nous déplaçons de 500m et passerons une nuit tranquille surveillé par le passage régulier des motos de police .
Plantation de palmiers a huile;
Contrebande de carburant venant du Venezuela;
Champs de fleurs synthétiques;
Le 08.03.2018 Riohacha .
Nous arrivons à Riohacha ville au bord de mer , cette ville ne nous inspire pas du tout , la saleté de ses plages ne nous retient évidemment pas. Nous faisons le plein d'un peu tout puis partons nous mettre au "vert" sur la plage de Moyapa . Ce week-end il y a des élections en Colombie et on nous a conseillé de ne pas rester en ville .
Nous passerons quelques jours sur cette plage publique ou presque car un colombien a décidé que s'était a lui et nous demande de payer pour le stationnement 20000 pesos (6 euros ) par jour. Puis ce sera le tour d'un pêcheur qui viendra nous demander de l'argent lui ne fixe pas son montant c'est pour l'aider à vivre. Puis un autre … Nous refusons la mentalité des colombiens a bien changé , la discussion n'est plus vraiment possible s'ils viennent c'est qu'ils veulent de l'argent. Ce n'est que le début toute la côte caraïbe sera comme cela .
Nous profiterons de cette arrêt pour rencontrer d'autres camping-car français , allemand .
Le 12.03.2018 Minca ( ou presque).
C'est Lundi nous reprenons la route direction Minca , les autres voyageurs nous l'on conseillé , a ce qu'il parait ce village est situé un peu en altitude et la fraîcheur de la nuit est appréciable , car actuellement les journées sont très chaude environ 35°. Minca est presque sur notre route et nous fait faire qu'un petit détour pour des randonnées sympa. Alors que nous quittons le grand axe routier pour une petite route de campagne , deux policiers sont de faxions sur le bord de la route et là quel grand plaisir pour eux des touristes arrivent ou devrais-je dire des portes -monnaies .. Ils nous font signent de nous arrêter c'est la première fois pour nous , nous leur expliquons que nous ne parlons pas espagnole , c'est pas grave ils sont équipés d'un traducteur sur leur téléphone, ils nous demande les papiers du véhicule , nous leur donnons uniquement de belles copies plastifiées de tout les documents qu'ils veulent et là malheur à nous l'assurance est terminée depuis 2 jours. J'ai oublié ce détail et n'est pas pensé a renouvelé . Bien sur je suis en tort , les policiers me font tout de suite comprendre que c'est très très grave , il faut payer une amende tout de suite , je leur explique que je ne payerai pas d'amende ici sur le bord de la route . Je reconnais mon tort et leur explique qu'on va aller tout de suite a Santa Marta pour acheter une assurance , Impossible me disent-ils le véhicule doit être immobilisé ici sur place a moi que l'on paye une amende … C'est toujours non je refuse leur arrangement , ils me disent avoir contacté leurs collègues de la circulation et qu'ils vont arriver pour immobiliser le véhicule , je leur explique que cela ne changera rien a la situation je n'aurai toujours pas d'assurance.
ces même collègues vont nous faire payer une amende de 250 euros .Alors la je perd patience et leur explique que j'appel tout de suite mon ambassade pour les avertir de leur agissement . Je prend mon téléphone fait un numéro au hasard , et fait semblant de m'entretenir d'abord en espagnole puis en français avec l'ambassade de France , et là tout de suite on voit nos papiers du véhicule revenir , les policiers nous sert la main et nous disent qu'on peut y aller…Ouf le faux appel a fonctionné.(même José y a cru).
Comme quoi même dans son tort il ne faut rien lâcher .
Nous faisons demi-tour direction Santa Marta pour aller chercher une assurance. Dès le lendemain nous sommes de nouveau assuré et pour 3 mois car l'assureur n'a pas voulu nous accorder seulement les deux mois que nous avions besoin .Pour rappel à la frontière nous voulions 3 mois et l'assureur n'avait pas voulu nous accorder plus d'un mois , ici la Colombie c'est dur à comprendre.
Cet épisode nous a fait prendre conscience que les quelques semaines à venir vont être difficile car c'est la première région d'Amérique du Sud a se présenter avec cette mentalité( touriste = argent) .
L'aventure continue cliquez sur le lien ;
https://surlesroutesa5.forumactif.org/t201-carthagene-des-indes-a-venir
Le 03.03.2018 Barrichara.
Ville du même style que villa Leyva , rue pavée maison blanche, beaucoup de touristes et un beau point de vue.
Après quelques jours d'arrêt et la rencontre de Barnabé et sa famille des américains de Californie en voyage sur les routes , nous partons cette fois en direction de la mer Caraïbe.
La route est longue et chargée de camions qui doublent seulement dans les virages , les arrêts en bord de route sont quasiment impossible , les fossés de chaque côtés sont infranchissables ,il est tard nous bivouaquerons dans la cour de personnes qui habitent le long de cette route.
Les paysages se succèdent montagnes puis plaines arides. Nous quittons cet axe très fréquenté et prenons la route qui longe la frontière avec le Venezuela , d'ailleurs la situation politique de ce pays est telle qu'une grande partie de la population migre en Colombie , cela se ressent par un climat d'insécurité .Dans la ville à chaque feu nous sommes assailli par des laveurs de pare-brise dans une même journée la vitre est lavée 5 fois malgré notre refus.
Nous ferons notre halte pour la nuit à Valledupar, c'est une grande ville nous trouvons un stationnement proche d'un commissariat de quartier , nous y serons jusqu'a 21h , puis la police viendra nous demander de partir , je leur explique que nous avons besoin d'un endroit sûr pour passer la nuit , le policier me répondra j'ai des ordres qui viennent de politiciens qui habitent non loin de là et ils ne veulent pas nous voir dans leur quartier et le policier me précisera ils payent cher pour cela. Donc la police est payé pour faire bouger ceux qui gênent. Nous ne sommes pas décidé à quitter cette zone , il fait nuit et chercher un bivouac c'est toujours galère, nous nous déplaçons de 500m et passerons une nuit tranquille surveillé par le passage régulier des motos de police .
Plantation de palmiers a huile;
Contrebande de carburant venant du Venezuela;
Champs de fleurs synthétiques;
Le 08.03.2018 Riohacha .
Nous arrivons à Riohacha ville au bord de mer , cette ville ne nous inspire pas du tout , la saleté de ses plages ne nous retient évidemment pas. Nous faisons le plein d'un peu tout puis partons nous mettre au "vert" sur la plage de Moyapa . Ce week-end il y a des élections en Colombie et on nous a conseillé de ne pas rester en ville .
Nous passerons quelques jours sur cette plage publique ou presque car un colombien a décidé que s'était a lui et nous demande de payer pour le stationnement 20000 pesos (6 euros ) par jour. Puis ce sera le tour d'un pêcheur qui viendra nous demander de l'argent lui ne fixe pas son montant c'est pour l'aider à vivre. Puis un autre … Nous refusons la mentalité des colombiens a bien changé , la discussion n'est plus vraiment possible s'ils viennent c'est qu'ils veulent de l'argent. Ce n'est que le début toute la côte caraïbe sera comme cela .
Nous profiterons de cette arrêt pour rencontrer d'autres camping-car français , allemand .
Le 12.03.2018 Minca ( ou presque).
C'est Lundi nous reprenons la route direction Minca , les autres voyageurs nous l'on conseillé , a ce qu'il parait ce village est situé un peu en altitude et la fraîcheur de la nuit est appréciable , car actuellement les journées sont très chaude environ 35°. Minca est presque sur notre route et nous fait faire qu'un petit détour pour des randonnées sympa. Alors que nous quittons le grand axe routier pour une petite route de campagne , deux policiers sont de faxions sur le bord de la route et là quel grand plaisir pour eux des touristes arrivent ou devrais-je dire des portes -monnaies .. Ils nous font signent de nous arrêter c'est la première fois pour nous , nous leur expliquons que nous ne parlons pas espagnole , c'est pas grave ils sont équipés d'un traducteur sur leur téléphone, ils nous demande les papiers du véhicule , nous leur donnons uniquement de belles copies plastifiées de tout les documents qu'ils veulent et là malheur à nous l'assurance est terminée depuis 2 jours. J'ai oublié ce détail et n'est pas pensé a renouvelé . Bien sur je suis en tort , les policiers me font tout de suite comprendre que c'est très très grave , il faut payer une amende tout de suite , je leur explique que je ne payerai pas d'amende ici sur le bord de la route . Je reconnais mon tort et leur explique qu'on va aller tout de suite a Santa Marta pour acheter une assurance , Impossible me disent-ils le véhicule doit être immobilisé ici sur place a moi que l'on paye une amende … C'est toujours non je refuse leur arrangement , ils me disent avoir contacté leurs collègues de la circulation et qu'ils vont arriver pour immobiliser le véhicule , je leur explique que cela ne changera rien a la situation je n'aurai toujours pas d'assurance.
ces même collègues vont nous faire payer une amende de 250 euros .Alors la je perd patience et leur explique que j'appel tout de suite mon ambassade pour les avertir de leur agissement . Je prend mon téléphone fait un numéro au hasard , et fait semblant de m'entretenir d'abord en espagnole puis en français avec l'ambassade de France , et là tout de suite on voit nos papiers du véhicule revenir , les policiers nous sert la main et nous disent qu'on peut y aller…Ouf le faux appel a fonctionné.(même José y a cru).
Comme quoi même dans son tort il ne faut rien lâcher .
Nous faisons demi-tour direction Santa Marta pour aller chercher une assurance. Dès le lendemain nous sommes de nouveau assuré et pour 3 mois car l'assureur n'a pas voulu nous accorder seulement les deux mois que nous avions besoin .Pour rappel à la frontière nous voulions 3 mois et l'assureur n'avait pas voulu nous accorder plus d'un mois , ici la Colombie c'est dur à comprendre.
Cet épisode nous a fait prendre conscience que les quelques semaines à venir vont être difficile car c'est la première région d'Amérique du Sud a se présenter avec cette mentalité( touriste = argent) .
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